Lalagüe Artiste Peintre Inspirée - 06570

Au fil de ses toiles …

Cette « petite » femme par la taille mais grande par l'esprit, ayant déjà un vécu de 80 printemps, n'en finira pas, le jour où je la rencontrerais, de m'étonner de sa spontanéité, de sa sagesse et de sa vision pour le moins assez lucide de la vie et du monde où nous évoluons.

Côté philosophie, ce n'est pas tant qu'elle n'aura plus rien à découvrir, non pas, mais plutôt qu'elle possédera cette pertinence de n'avoir plus que (l'objectivité de) sa démarche spirituelle pour répondre à cette question qui aura hanté son passé (et un peu, tout de même, son présent, il faut bien l'avouer), de quoi la vie sur notre terre est-elle faite, en vérité ?

C'est grâce à l'art pictural que Joëlle Lalagüe, aura peaufiné sur les bancs des Beaux Arts (en 1971), puis en tant que prof' de dessin et d'histoire de l'art, et, en fin de compte, en tant qu'artiste peintre à Saint-Paul-de-Vence où elle exerce son talent depuis 1990, que la révélation (ou la réponse à sa question, si vous préférez), allait fuser au fil de ses toiles !

Depuis l'an 2000, c'est tout au bout de la rue Grande, au sein de son « antre » artistique (l'un des rares véritables ateliers sur Saint-Paul, me précisera-t-elle), que Joëlle ne se contente pas de peindre mais plutôt de transiter par la méditation pour atteindre, grâce à ce niveau de concentration, le point ultime de l'inspiration, une manière de s'extirper du monde pour certains bien réel et pour d'autres quasi virtuel !

Ainsi, c'est vers l'infini cosmique que Joëlle va finalement se projeter et auprès duquel elle ne cesse, depuis des années, de puiser cette inégalable inspiration, j'oserais presque dire hors du commun des mortels.

Bouleversée, pourra-t-on dire, par ce doux murmure de la vie qui oscille entre ciel et terre, et par cet univers (quasi) inaccessible de la créativité, elle reste convaincue que c'est grâce à cet éblouissant « dialogue », comme elle se plaît à le qualifier, qu'elle a fini par éprouver un véritable amour, quasi sans limite, pour cet « être » invisible auquel elle doit d'avoir atteint le sommet de son art !

D'ailleurs, Joëlle ne me déclarera-t-elle pas, avec toute la verve qui la caractérise, et sous le sceau de la confidence, que cet amour d'une vie qui se trouve être partout et nulle part, « la puissance de l'autre et la tendresse du soir, le repos de la nuit, le printemps comme l'hiver », aura-t-elle le bonheur de me révéler, va la saisir par la main et lui accorder cet inépuisable don d'inspiration qui va révéler sa toile synonyme d'un voyage spirituel et intellectuel, un doux murmure de l'âme venu de la nuit des temps, une douce mélopée issue d'un ailleurs qui lui échappe peut-être encore, une véritable symphonie d'harmonie seule capable de l'entraîner vers l'infini …