Galerie Saint-Germain Antiquités, Objets d'Art et Haute Joaillerie - 98000 - Monaco

charles-henri d'Orliac
12 août
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 août

Subjuguer sa clientèle …

C'est au siècle dernier, en 1987 très précisément, qu'Angelo Sandias et sa femme Emilie vont initier un bel espace décoré avec un goût certain, là, au cœur de ce qui venait juste d'émerger en lieu et place de l'ancien hôtel de style Belle Epoque Métropole conçu par Hans-Georg Tersling, le Shopping Center en version luxe, lui-même dominé par une version Palace de l'ancien **** érigé en 1889.

Avec deux espaces voués à l'antiquité « choisie » et à la haute joaillerie, l'un à Naples (fermé depuis) et l'autre en Principauté de Monaco, Angelo et Emilie vont commencer à briller !

L'année 1992 va marquer un grand tournant dans la vie de Marcello, leur fils, qui, suite au décès de son père, va devoir assumer la lourde charge dont il va « hériter » celle qui consiste à conseiller, mais aussi quelque part vanter les spécificités et qualités de produits de très haut niveau, voire de subjuguer une clientèle en quête d'objets ou de bijoux d'exception.

Marcello s'est ainsi spécialisé dans les valeurs d'investissement qui ne sont pas uniquement financières et va accorder aux objets d'art, aux montres de collection telles que Pateck Philippe, Rolex (sa spécialité) et Audemars Piguet, et à des griffes de haute joaillerie telles que Van Cleef, Bulgari et Cartier, une attention toute particulière, son « fond de commerce » en version exception !

Mais, Marcello, c'est aussi, et (presque) surtout, oserais-je dire, un « faiseur » de rubis, diamants, saphirs et autres émeraudes naturels de (très) haut pouvoir qualitatif qui seront proposés non « esseulés » mais uniquement montés sur bijoux les seules valeurs sûres qui soient en la matière.

Il aura beau évoquer « ses » pièces rares, il n'empêche que 10 % de son CA se voit réalisé malgré tout avec des Chriséléphants (une alliance subtile d'ivoire et de bronze) début XX ème, des bronzes et du mobilier du XVIII ème estampillé et donc authentifié tel que ce secrétaire signé Martin Carlin (un ébéniste Allemand venu faire carrière à Paris au XVIII ème) du plus bel effet sans omettre de superbes toiles des XVIII et XIX èmes siècles, plutôt orientalistes d'ailleurs, dont la clientèle d'étrangers raffolerait …