Tony Table de Charme - 06500 - Menton

charles-henri d'Orliac
12 nov.
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 nov.

Le voilà Mentonnais d'adoption …

Tony n'est plus l'heureux propriétaire des lieux et son esprit ne « plane » plus sur cette table qui eut sous sa houlette son heure de gloire.

Aujourd'hui, cet espace tout de convivialité s'est « refait une beauté », table rase du passé c'est une toute autre philosophie qui s'est emparée de cet incontournable de la vie culinaire Mentonnaise avec un nouveau mentor, Julien Vizzacchero, qui veille au jour d'aujourd'hui à la destinée de son (désormais) BB, lui qui possède déjà cinq enseignes vouées à la gastronomie sur la région Parisienne.

Ici, Julien s'est fait plaisir en venant s'installer sur la Côte d'Azur, à Menton plus précisément, où il coule dorénavant des jours heureux loin du tumulte Parisien où il se dirige, nécessité professionnelle oblige, une fois le mois.

C'est avec son épouse, Carolina, qu'il gère son « petit » navire amiral, le « respire » et le vit, en un mot il ne fait qu'un avec lui.

Le voilà Mentonnais d'adoption !

Adrien, son manager, étant absent ce jour-là, c'est Carolina qui m'installera en bordure de terrasse avec vue sur la placette du Cap et le bout de la rue Saint-Michel (la rue piétonne, en fait), face à une table nappée de blanc (chose assez rare aujourd'hui).

Un Apérol Spritz et me voilà prêt à toutes les audaces culinaires du lieu, est-ce à dire celles d'une cuisine menée par le chef Francesco.

Mais, finalement, c'est vers la simplicité que je me dirigerais (toujours la meilleure pour estimer une table), un thon rouge mariné au soja et Sésame, sa crème de concombre et son émulsion de betterave, tout de légèreté et suavité, suivi d'une tagliata de bœuf origine Argentine, précisera bien Carolina au passage, un modèle de 200 gr qui aura fait son nid sous un monticule de pousses de roquettes, tomates cerises et autres « pétales » de Parmesan, une absence de générosité qui fera manifestement contraste avec son prédécesseur.

Côté desserts, l'instant fatidique, c'est vers le baba au rhum conseillé par la serveuse, « comme à Naples » précisera la carte, que je m'orienterais, un spécimen en vérité conçu par un « artisan » pâtissier Monégasque pour lequel Julien aura opté, un « choix » que je ne partagerais pas franchement même s'il était arrosé généreusement de rhum …